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1943, l'année du choix pour les diplomates
Éditeur : Direction des archives (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères)
Auteur(s) : Isabelle Richefort, Jean Mendelson,
Introduction par Georges-Henri Soutou, de l’Institut
Date de parution : 18/09/2024
224 p. 16x24
Collection : hors collection
CTHS - 1943, l'année du choix pour les diplomates
Résumé
Au début de 1943, lorsque l’Allemagne nazie vit à Stalingrad son premier coup d’arrêt, la représentation de la France à l’étranger connaît une situation inédite. Trois réseaux se superposent ou coexistent en s’affrontant : les représentants du gouvernement de Vichy, ceux du général de Gaulle et du Comité national français de Londres, et ceux qui se rallient au général Giraud, haut-commissaire depuis décembre 1942 à Alger. En juin 1943, la création du Comité français de libération nationale, le CFLN, permet la fusion des réseaux gaulliste et giraudiste, qui font désormais face aux diplomates fidèles à Vichy.
Comment se comportèrent ces représentants français au cours de cette année 1943 où le sort des armes semblait basculer ? Comment rendirent-ils compte des évolutions vécues par leur pays de résidence ? Comment réagirent-ils aux événements qui bouleversaient la France et son empire ? Quelle furent leur évolution personnelle et leur comportement envers les membres du réseau rival ? Comment s’est déroulée sur le terrain la fusion de deux réseaux diplomatiques rivaux, lors de la constitution du CFLN ? Cette plongée dans les archives diplomatiques françaises permet d’appréhender toutes les nuances du champ politique, depuis le gaulliste de la première heure jusqu’au pétainiste inconditionnel ; elle conduit à distinguer le diplomate qui, secrètement rallié à la France libre, est contraint de demeurer dans le réseau dirigé par Pierre Laval, ministre des Affaires étrangères de l’État français, de celui qui a suivi le vent en se ralliant à Giraud après le débarquement américain et britannique en Afrique du Nord.
Être diplomate français en 1943, c’est pratiquer une activité professionnelle dans des conditions éloignées de la diplomatie classique. Les archives du ministère des Affaires étrangères donnent ainsi la vision de ce que furent l’action tant des soutiers de la diplomatie que celle de personnages qui marquent de leur empreinte l’histoire du pays et de ses relations internationales.
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Jean-Paul Amat continue d’explorer le champ encore méconnu des relations entre la forêt et la Grande Guerre, qui fut un puissant agent de transformation des territoires. Car à l’issue du conflit, de la mer du Nord à la Suisse, la déchirure – villages détruits, terroirs agricoles abandonnés, forêts brisées, sols bouleversés – courait sur près de 800 km. Les lieux d’affrontement, aux blessures difficilement effaçables, furent cartographiés sous le nom de « Zone rouge ».
Dès l’instant zéro que fut l’hiver 1918-1919, la cicatrisation des milieux s’enclencha, sous l’effet de deux dynamiques végétales : l’une, spontanée, œuvre de la nature ; l’autre, contrôlée, qui fut l’œuvre des acteurs du territoire – habitants, associations, élus, gestionnaires forestiers. La Zone rouge fut ainsi un creuset d’expériences. Durant la Reconstruction, tandis que de jeunes formations végétales s’épanouissaient sur les espaces dénudés et vacants, les pouvoirs publics reconstituaient le foncier. La domanialisation permit d’identifier des sites de mémoire et des espaces à boiser. Il fut alors dévolu à l’arbre et à la forêt un rôle décisif, mais silencieux et peu connu, dans la reconstruction des structures territoriales et des paysages.
Le géographe aborde ici les questions d’environnement, de gestion forestière, d’aménagement territorial, celles aussi des débats sociétaux autour de la patrimonialisation des sites mémoriels. La démarche, transdisciplinaire, fait appel à la géographie des milieux et des hommes, à l’histoire militaire et forestière, à l’écologie, la foresterie, l’histoire du patrimoine. Dans cette nouvelle édition, Jean-Paul Amat analyse en plus les bouleversements connus par les forêts de la Grande Guerre cette dernière décennie, du fait du changement climatique. La cartographie a entièrement été revue et colorisée. L’iconographie est en couleur. Une nouvelle mise en page permet au lecteur de mieux entrer dans l’histoire de ces forêts.
Jean-Paul Amat, agrégé de géographie, professeur émérite à Sorbonne Université, est spécialiste de géographie historique des forêts. Consultant auprès de l’office national des forêts, il est aussi membre des comités d’orientation scientifique du Mémorial Verdun Champ de bataille et du musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux.