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Direction : Terre / Publié le : 12 août 2024
38 sportifs de haut niveau de la défense (affectés armée de Terre) ont été officiellement sélectionnés pour participer aux Jeux olympiques. Les disciplines concernées ont été les suivantes : le taekwondo, la gymnastique, le triathlon, l’haltérophilie, la lutte, la natation, le tir, le tir à l’arc, l’escalade, l’athlétisme, l’aviron, la boxe, le judo, l’escrime, le canoë-kayak et le cyclisme. Ce contingent de sportifs du bataillon de Joinville, formés au Centre national des sports de la Défense à Fontainebleau, a rapporté 9 médailles olympiques à l'équipe de France.
Les sportifs de haut niveau de la défense (SHND) ont remporté 21 médailles lors des Jeux de Paris : il s’agit d’un record absolu pour ces médaillés militaires qui représentent plus d'un tiers du total de la délégation française. L’armée de Terre s'est particulièrement distinguée en remportant neuf de ces médailles, soit 43 % des récompenses obtenues par le Ministère des Armées, dont une en or en judo – 60 kg pour le soldat Luka Mkheidze.
Retrouvez le détail des médaillers et médailles obtenues sur le site de l'armée de terre :
https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/jeux-olympiques-succes-larmee-champions-lor-olympique
Avec la mobilisation de 10 000 soldats en Île-de-France déployés pour la sécurisation des Jeux olympiques et paralympiques, l’un des défis du gouverneur militaire de Paris est celui de la logistique. Bien que la région dispose d'une quinzaine d'emprises militaires capables d'héberger les troupes, il fallait que les patrouilles soient stationnées à proximité des sites où se déroulent les épreuves.
C'est ainsi que le camp Alain Mimoun a été construit en un temps record, pelouse de Reuilly, dans le XIIe arrondissement.
Un emplacement stratégique
Situé sur la pelouse de Reuilly, dans le 12e arrondissement de Paris, le site a été choisi pour sa proximité avec le périphérique et les transports en commun, ses installations électriques déjà en place et un système d’évacuation des eaux usées fonctionnel.
Le défi logistique consiste à installer les 10 000 soldats mobilisés en Île-de-France à proximité des sites d’épreuves olympiques et paralympiques pour une réactivité optimale.
Le camp dispose de 330 dortoirs pouvant accueillir chacun 12 à 18 soldats. Le réfectoire peut servir 2 100 soldats simultanément. Le camp abrite aussi un centre opérationnel pour les équipes mobiles tactiques des bataillons de cérémonie, de génie et de transport.
Le camp Alain Mimoun surpasse même le camp de Gao au Mali, qui accueillait 2 000 soldats. La construction en seulement 65 jours constitue une prouesse.
Né en 1921 à Maïder, en Algérie française, Alain Mimoun rejoint les rangs de l'armée française à l'âge de 18 ans. Il sert d'abord au 6e régiment de tirailleurs algériens, puis au 19e régiment du génie. En 1943, il débarque en Italie avec le corps expéditionnaire français et est grièvement blessé lors de la bataille de Monte Cassino en 1944.
Après une convalescence difficile, il reprend le combat, participant au débarquement de Provence et à la libération de Marseille et du Jura. Il termine la Seconde Guerre mondiale au grade de caporal, après la prise de Stuttgart en 1945.
En dépit de sa blessure, Alain Mimoun se lance ensuite dans une carrière sportive. Il devient champion olympique sur 10 000 mètres en 1949 et remporte 32 titres de champion de France sur 5 000 mètres, 10 000 mètres et marathon. Il décroche également trois médailles d’argent aux Jeux olympiques de 1948, 1952 et 1956, et obtient l'or au marathon de Melbourne en 1956.
Héros militaire et sportif, le caporal Alain Mimoun a reçu les honneurs, lors de ses obsèques en 2013 dans la cour d'Honneur de l’Hôtel national des Invalides.
Pour le gouverneur militaire de Paris, le général de corps d’armée Christophe Abad : « Le caporal Alain Mimoun incarne à merveille la reconstruction par le sport de nos blessés de guerre. C’est aussi peut-être le plus grand champion français du XXe siècle. »
Direction : Terre / Publié le : 23 juillet 2024
Saviez-vous qu’un bataillon composé de militaires d’active et de réserve, de jeunes du service volontaire ainsi que de jeunes bénévoles issus des lycées de défense des trois armées assureront la levée des drapeaux lors de chacune des cérémonies de remise de médailles des Jeux olympiques ?
Le BATCEREM, appelé plus communément le bataillon des cérémonies est une unité de circonstance qui sera rassemblée quelques jours seulement avant le début des Jeux olympiques.
Composée d'élèves des lycées de la Défense et de militaires d'active et de réserve issus des trois armées, cette unité mixte représente un défi logistique et organisationnel.
La diversité des unités d'appartenance rend la préparation de grande importance, nécessitant des relais proactifs et un engagement fort de tous les membres du bataillon.
La mission du bataillon des cérémonies, bien que principalement d'exécution, repose sur trois piliers essentiels : des répétitions en amont rigoureuses, un contrôle de détail minutieux et une application stricte du protocole olympique.
En parallèle, si la mission principale de sécurisation des Jeux se déroule comme prévu, le bataillon des cérémonies aura l'une des missions les plus visibles des forces armées.
Cette visibilité médiatique quotidienne exige une excellence en matière de tenue, de ponctualité et de fiabilité.
Le bataillon des cérémonies participera aux 329 cérémonies qui auront lieu sur l’ensemble des Jeux olympiques de Paris. Il sera notamment présent lors des cérémonies d’ouverture le 26 juillet 2024 et de clôture le 11 août 2024.
Basé au camp Alain Mimoun, le bataillon assurera les cérémonies sur les sites de Paris, Lille, Châteauroux, Marseille et Tahiti.
À travers la levée des drapeaux, le bataillon des cérémonies soutient les Jeux en participant à toutes les cérémonies de remise de médailles. Composé de jeunes volontaires et de bénévoles issus des lycées de défense des trois armées, ce bataillon incarne les forces morales de la nation et le lien Armée-Nation.