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Monument aux morts en OPEX - Paris
Sous la forme d’une statue, d’un obélisque, d’une plaque ou d’une sculpture, le monument aux morts témoigne des conflits passés et rend hommage aux soldats morts pour la France. Aujourd’hui, plus de 95 % des communes possèdent un de ces édifices chargés d’histoire. En lien avec les unités, les œuvres et le souvenir sont entretenus.
À l’issue de la Première Guerre mondiale, la France endeuillée veut rendre hommage à ses 1,4 million de soldats décédés. Alors qu’ils sont communément associés aux traditions commémoratives de la Grande Guerre, les monuments aux morts relèvent d’une pratique datant de la fin du XIXe siècle. C’est après 1918 que ce mouvement mémoriel prend une ampleur nationale. Plusieurs facteurs en sont à l’origine : le traumatisme de la guerre, l’implication des communes et l’action des anciens combattants et du ʺSouvenir françaisʺ.
Entre 1920 et 1925, 35 000 édifices voient le jour. Témoins d’un deuil national à l’échelle locale, ils transmettent aux générations suivantes le souvenir des conflits. Ils peuvent prendre la forme d’un obélisque, d’une statue, d’une plaque ou d’une sculpture… Dès 1945, après la Seconde Guerre mondiale, l’Indochine et l’Algérie, d’autres noms viendront s’ajouter sur les plaques commémoratives.
Aujourd’hui, les unités de l’armée de Terre intégrées dans la vie de leur garnison, participent, avec les villes, à l’entretien des monuments et à la transmission du souvenir. Plus encore, elles l’alimentent. En 2013, sous l’impulsion du chef de corps du 5e régiment de dragons à Mailly-le-camp, un monument aux morts en opérations extérieures voit le jour. Composé de cinq stèles, il rend hommage aux soldats décédés sur les différents théâtres après 1962. Les jeunes engagés volontaires du régiment reçoivent la fourragère dans ce lieu chargé de mémoire. Ils prennent alors conscience de l’importance des lieux et de sa symbolique.
Cinq ans plus tard, un autre projet de ʺmonument Opexʺ prend forme à Paris. Il rend hommage aux soldats morts pour la France depuis 1962. Inauguré en 2019 par le président de la République, Emmanuel Macron, ce monument représente six militaires des différentes armées portant un cercueil invisible. L’absence de ce dernier évoque la douleur des familles et des frères d’armes. Cette sculpture est érigée au parc André Citroën, dans le XVe arrondissement de Paris, à proximité du cimetière de Vaugirard, dans lequel sont inhumés des combattants de la Première Guerre mondiale.
(source : site armée de terre)